A seulement 19 ans, l’ex-sociétaire de Saint-Raphaël a déjà un sacré palmarès avec une magnifique saison 2018 : champion de France junior de duathlon, 4e aux France de triathlon, 9e aux championnats d’Europe et enfin, une superbe 4e place aux mondiaux Junior, pour clôturer l’année en beauté. Une pépite qui ne demande qu’à continuer à briller dans l’équipe première du Triathl’Aix !
Boris, quand as-tu démarré le triple effort ?
J’ai commencé le triathlon en arrivant à Saint Raphaël il y a 8 ans maintenant. Un ami de la famille était un ancien triathlète en Equipe de France junior à son époque, il m’a alors conseillé le club de Saint Raphaël Triathlon, un des meilleurs club français à l’époque. Je venais de l’athlétisme et j’aimais les sports assez durs, dont on ne se lasse pas facilement. Le triathlon correspondait alors parfaitement à ce que j’attendais d’un sport, et ça m’a tout de suite plu.
Tu as participé au championnat du monde Juniors, sur la Gold Coast, en septembre 2018. Que retiendras-tu de cette expérience?
Oui exactement, cette course reste mon meilleur souvenir dans le triathlon jusqu’à maintenant avec une 4e place à la clé. Participer à cet événement m’a vraiment fait prendre conscience de mon niveau et du travail qu’il reste à faire pour être vraiment bon. La course des Elites m’a vraiment boosté et le fait d’avoir pu en côtoyer quelques uns, avant et après la course, m’a permis d’apprendre beaucoup de choses. L’ambiance était vraiment cool, et ça me donne forcément envie de continuer dans cette voie.
Dans quelle(s) discipline(s) penses-tu pouvoir encore t’améliorer ?
Forcément il me reste encore à travailler toutes les disciplines mais la natation en eau libre reste encore aujourd’hui celle que je maîtrise le moins bien. Mais ça va venir, je n’en doute pas.
Qu’étudies-tu en Staps ?
Je suis en ce moment en Licence 2 Entraînement Sportif.
Tu n’as que 19 ans, où te projettes-tu d’ici 3 ans, 5 ans ?
Le plus loin possible, je l’espère! J’ai pour objectif de participer aux Jeux Olympiques et d’aller y décrocher une médaille. J’aimerais donc être sur le meilleur chemin pour y arriver dans les années futures. C’est-à-dire sur le circuit WTS et d’encore représenter la France sur les grandes épreuves internationales. Et en 2024 pourquoi pas à Paris sous la Tour Eiffel !?
